Statuette Blolo-Bla, fétiche Baoulé, Côte d’Ivoire

550,00 

Statuette fétiche Baoulé

Cette splendide statuette féminine en bois dense représente une épouse Blolo Bla de l’au-delà.
La bouche est expressive dans un visage délicat aux traits réguliers, d’une grande beauté,
La coiffure sophistiquée dégage une belle nuque sur un cou gracile.
Campée sur les jambes, les deux mains sont posées de part et d’autre du nombril.
De nombreuses scarifications couvrent le corps de face et à l’arrière.
Belle patine, traces de kaolin et d’argile des libations.

Les Blolo sont des époux de l’au-delà, un monde pour nous invisible.
Selon les Baoulé, tout individu, dès sa naissance, a été marié avec son véritable « conjoint mystique » dans un monde invisible.
L’un des deux époux ayant quitté l’autre pour goûter aux délices de la terre doit apaiser les courroux de l’époux abandonné en lui faisant des offrandes et invocations en contrepartie de sa protection. Un voyant identifie les problèmes à travers les maux divers de la vie : infertilité ou autre problème féminin chez la femme, à laquelle cas il  recommandera la sculpture d’une statue réceptacle de l’esprit de l’époux en colère, un Blolo-Bian.

Pour les problèmes masculins tels l’infertilité ou des problèmes sexuels, le sorcier demandera la sculpture d’une Blolo-Bla pour calmer l’épouse jalouse de l’au-delà.

UGS : 35SB12 Catégorie : Étiquettes : , , ,

En stock

Description

Statuette Blolo-Bla, fétiche Baoulé, Côte d’Ivoire

 

Cette statuette fétiche Blolo-Bla Baoulé en bois dense représente une épouse de l’au-delà.

Première ethnie de la Côte d’Ivoire, soit 23 % de la population devant les Bétés (18 %), les Senoufo (9,7 %) ; les Baoulé vivent principalement au centre de la Côte d’Ivoire.
Ils sont issus du royaume Ashanti (Ghana, anciennement Côte de l’Or) et font partie du grand groupe Akan.
Dans l’histoire, au XVIIIème siècle, Abla Pokou, reine de Kumasi (Capitale du royaume Ashanti) et nièce d’Ossei Tutu (Fondateur de la confédération Ashanti), contrainte par les guerres d’hégémonie et les troubles liés au commerce négrier qui ont ruiné plusieurs groupes, provoquant leur scission et des migrations, s’enfuit avec son peuple vers la Côte d’Ivoire.
La légende raconte qu’elle dû sacrifier son fils pour pouvoir traverser le fleuve Comoé. Elle pleura ce fils en murmurant « Bâ wouli » (l’enfant est mort)
Le peuple baoulé est né.

Informations complémentaires

Poids 0,80 kg
Dimensions 10 × 44 cm
Pays

Côte d'Ivoire

Ethnie

Baoulé

Matière

Bois, argile, kaolin

Particularité

Fissure au visage et au pied gauche